« La méditation consiste à se familiariser avec une nouvelle manière d’être, de percevoir le monde,

et de gérer ses pensées et ses émotions de manière plus contrôlée et équilibrée » (1)

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On entretient souvent la fausse idée que méditer c’est faire le vide, chercher à repousser toute pensée ou sensation qui ose franchir cette zone de silence et d’immobilité mentale que l’on tente de créer et d’entretenir. C’est probablement l’une des pires choses à faire, car opposer de la résistance ne fait que nourrir notre ‘adversaire’ l’ego, de crisper le mental et le corps, d’engendrer de la frustration, de la déception, un sentiment d’échec.

Tout le contraire de ce que l’on souhaite atteindre!

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Il s’agit d’écouter intérieurement, d’observer, sans plus. Avoir des pensées est, somme toute, tout à fait normal.

Et elles ne deviennent un obstacle que lorsque l’on s’y identifie, qu’on y porte attention, qu’on s’y attache et qu’on se laisse entraîner par elles. Il s’agit donc de ‘simplement’ les laisser aller, de les regarder passer, comme un train qui défile, sans s’attacher à aucun wagon; comme l’eau d’une rivière qui s’écoule, comme les flammes d’un feu de camp nous hypnotisant.

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Le Dalaï-Lama affirme que « pour assurer la qualité de votre pratique de la méditation,

il est plus efficace de faire plusieurs séances courtes plutôt que quelques séances longues » (2)